Les sources médicales antiques que nous étudions dans cet article peuvent être considérées comme le reflet d’une manière de parler et de faire au sujet des convictions personnelles résultant des pressions sociales, idéologiques, religieuses et professionnelles. Quand, spécialement, les inscriptions relatives aux cultes de guérison et en rapport avec les femmes sont comparées à des textes sacrés et/ou techniques médicaux contemporains voire tardifs, c’est que leur reflet est saisissant. Et dans le cadre de nos recherches, étant donné l’importance de ce que l’on pourrait appeler « l’activité maternelle » dans la société grecque, il est aisé de remarquer qu’il paraissait naturel pour les médecins de se pencher sur les aspects médicaux de la fécondité et de la stérilité. Et, malheureusement, les expérimentations se faisaient uniquement sur des femmes, et non sur des hommes (tests de fécondité/stérilité) : ce quia contribué à renforcer cette idée de la stérilité vue sous le volet féminin